L’infirmière concentre son attention sur la santé des élèves. Elle s’occupe des vaccinations, du dépistage et des incidents quotidiens comme les égratignures et les bleus. Elle prend également en charge les problèmes plus spécifiques de ces enfants qui demandent des soins et une attention particulière. Elle suit leur développement, avec tous les changements physiques et psychologiques importants qu’ils vivent. Enfin, elle fait un travail de promotion de la santé.

Tâtonnement et regards croisés

Tous les enfants de la Fondation ne réussissent pas à exprimer ce qu’ils ressentent. Le travail de l’infirmière passe donc par une observation fine et par des échanges avec les autres professionnels et les parents. « Je ne peux pas fonctionner seule, raconte Martine El Olmi, infirmière scolaire. Lorsqu’un enfant ne peut pas dire où il a mal, j’interroge les éducateurs et les enseignants qui gravitent autour de lui. Il m’arrive aussi de téléphoner aux parents. Les regards croisés permettent de nous approcher au plus près de l’enfant pour le comprendre. »

Promotion de la santé

Comme les autres élèves, les enfants qui vont en classe à la Fondation ont droit à des activités de promotion de la santé adaptée à leur situation. Avec les jeunes des Semailles, l’infirmière et les enseignants ont mis en place une démarche pour les inciter à échanger sur des questions qui les intéressent : leur corps, leurs émotions, la vie, la mort. L’idée est de les aider à mieux vivre leur quotidien et à faire des choix.

Soutien aux équipes

L’infirmière soutient aussi les enseignants et les éducateurs pour les problèmes spécifiques des enfants comme l’épilepsie. Elle les informe sur la maladie, les comportements et les gestes adéquats ; elle met en place des protocoles, des démarches à suivre en cas d’urgence. Elle épaule ses collègues lorsqu’ils vivent des événements ou des situations difficiles. Elle les rassure.