Tous les élèves ont droit à une ou deux activités physiques dans la semaine. Ils ont l’occasion de s’essayer à toutes sortes de sports : gymnastique, trottinette, piscine, parcours Vita, Nordic Walking, boxe, ski, basket, football notamment. “Même avec un handicap mental, chaque jeune fille et garçon peut avoir accès à des activités sportives variées, explique Eric Marguerat, maître de sport. Mais il est primordial de respecter son rythme d’apprentissage et de proposer des objectifs qui tiennent compte de ses difficultés.”
Adapter les disciplines sportives pour les rendre accessibles
Les sports collectifs sont un bon exemple. Ils doivent être adaptés à leur niveau. Les élèves ont envie de faire du football comme à la télévision ou comme leurs frères et soeurs. Pour que cette activité soit accessible aux uns et aux autres, les règles de jeu peuvent être simplifiées. Le maître de sport peut aussi intervenir pour les aider à mieux récupérer le ballon et à mieux le lancer. L’essentiel est qu’ils prennent plaisir à être actifs, à bouger leur corps, à courir, à se dépenser.
Le sport utile pour mieux vivre le quotidien
Monter sur un banc, se tenir sur une jambe, sauter à pieds joints, monter les espaliers, s’habiller et se déshabiller seul aux vestiaires. Tous ces gestes, tous ces mouvements améliorent la motricité et l’équilibre. Ils permettent de mieux se débrouiller dans le quotidien : monter les escaliers seuls à L’Elan, descendre du bus, se changer avant d’aller à l’atelier.
Travail en équipe
Le maître de sport travaille en collaboration avec les enseignants spécialisés qui suivent les élèves de la classe. Ils mettent en commun leurs observations et fixent des objectifs pour chacun d’eux. Ils peuvent décider qu’un jeune doit avoir deux fois par semaine de la gymnastique. Parce qu’il ne se dépense pas suffisamment ou qu’il a un problème de poids.