À la Violette, l’objectif est d’aider les enfants à mieux habiter leur corps. La plupart d’entre eux n’ont pas un sentiment de sécurité interne au niveau de leur construction corporelle. Le travail consiste donc à reprendre les bases pour qu’ils se sécurisent dans leur corps, qu’ils retrouvent des repères corporels.
Mieux habiter son corps
Respecter le rythme de l’enfant
Il est indispensable de construire une relation de confiance avec l’enfant pour pouvoir travailler en psychomotricité. C’est une construction qui peut prendre du temps. Chaque élève a son propre rythme qu’il faut respecter. La psychomotricité est une approche globale. En plus de l’aspect moteur, elle prend en compte l’aspect relationnel, les émotions, les sensations et les capacités cognitives.
L’aider à sentir la limite entre le dedans et le dehors
Durant les premiers mois, un bébé a besoin d’être porté, touché; il a besoin qu’on lui parle pour qu’il puisse construire un sentiment de sécurité interne. Avec les enfants, la psychomotricienne essaie de consolider les bases du développement psychomoteur. Elle travaille par exemple sur le sentiment d’enveloppe, sur l’axe corporel ou sur les coordinations motrices. “Je fais beaucoup de massages, explique Agnès Couturier. Je peux aussi rouler une balle sur leur corps; effectuer des percutions sur les parties osseuses, faire des pressions profondes.”
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L'expérience de son propre poids
Bénéfique sur la vie quotidienne
Les jeunes enfants aiment ramper, se rouler, marcher à quatre pattes. De la même manière, ces enfants font un travail important avec tout ce qui est prise d’appui au sol, expérience de son propre poids, équilibre déséquilibre.
Le travail de psychomotricité a des effets bénéfiques sur la vie quotidienne. “Quand une brique manque dans les fondations, toute la construction va en être perturbée. Quand on essaie de consolider les bases, l’enfant peut développer d’autres capacités, notamment au niveau cognitif, de la gestion des émotions ou de l’apprentissage du langage ».